nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

mardi 18 septembre 2007

la musique est le plus cher de tous les bruits...

Il est des airs qui vous trottent dans la tête, il est des airs qui embaument notre esprit de souvenirs et nous laissent emprunt d'une langueur douceureuse. Un air significatif, des paroles évocatrices, une mélodie persistante... pas une chanson insistamment agaçante qu'on a entendu récemment et dont on ignore le titre. Non! une mélodie, des paroles qui nous transportent dans un tourbillon mélodique vers un passé trop longtemps relégué au fond de notre mémoire, sous la couche ennuyeusement poussiéreuse des broutilles qui rythment notre vie d'adulte, sans égale mesure avec l'importance de la douce folie de notre jeunesse.
Pour nos 20 ans nous sommes allées à Tahiti. Alors que certains ramènent des coquillages dans leurs valises, nous avons eu l'idée folle de revenir avec tahiti mais de façon indélébile... un tatouage... parce que moins sûre de moi, je suis passé la première. mon tatouage étant simpliste, j'ai eu mal mais ce fut fini en peu de temps. Pour annc ce fut différent, son symbole marquisien plein de rond et de délié lui valut un tatouage long et douloureux. J'ai vu son visage se crisper, sa respiration se couper et pour finir les larmes lui monter aux yeux. Pour avoir moins mal ne dit-on qu'il faut détourner son attention de la douleur. Alors nous avons commencé à fredonner pour nous deux sally's pigeon, chanson qui a rythmé notre adolescence parce que nous adorions la voix de cyndi lauper et parce que justement le sujet de cette chanson loin d'être les pigeons, c'est l'amitié... et ce fut drôle parce que ça a marché. Annc s'est mise à fredonner et moi aussi, nous n'avions aucun mérite, nous connaissions (nous connaissons!) ces paroles par coeur... et le vilain tatoueur a vu son cabinet s'éteindre pour écouter la voix rauque des deux adolescentes attardées que nous étions à l'époque (je sens que tu bondis, ma belle!). Et quel silence! la mélodie de sally's pigeon a flotté dans l'air bien après notre départ...
Puis viens le temps de la douce folie estudiantine et avec elle ces fêtes déjantées. Nous étions assez douées annc et moi, mais nous avions décidés que nos capacités gestuelles en matière de chorégraphie ne devaient pas trop déborder du cadre intimiste de mon chez moi (en tout cas je l'ai décidé pour nous deux!). Et c'est là, qu' american pie, entre en scène... car cette chanson par l'irrévérence de ces paroles et la frénésie de sa mélodie nous a entrainé dans une chorégraphie folle. imaginez le duo féminin de deux corps qui se déhanchent, se trémoussent, se croisent et se décroisent... american pie est indescriptible, il faut l'avoir vu pour le comprendre, il faut avoir participer pour l'aimer. De même que murder on the dance floor, qui m'a séduite moi par son rythme et sa mélodie et qui a séduit annc par son clip: à la base il s'agit d'un concours de danse auquel la chanteuse participe et dont l'objectif premier est de se débarrasser de tous ces concurrents... tout y passe, l'enlèvement, l'empoisonnement, la blessure... et la chanteuse gagne mais face à une salle vide et surtout avec quatre pas de danse tellement simplistes que cela faisait hurler de rire les allumés de la piste que nous étions (sommes?).
where the wild roses grow, une anthologie celle-ci... il nous aura fallu quatre années et internet pour trouver la signification d'une phrase du refrain que nous étions incapables de traduire et pour cause, nous l'avions mal interprêté. Ce fut le point de départ de recherches approfondis et d'intenses réflexions sur la langue anglaise. Et s'il est vrai que cette chanson reste dans ma mémoire, c'est également parce que la voix chaude de nick cave, planifiant le meurtre jour après jour de kylie minogue, est envoûtante. Parce que la structure de la chanson est original: nous avons le point de vue du chasseur sur sa proie et celui de la victime qui rencontre un brave gars, le premier jour, puis l'attrait qu'ils éprouvent l'un pour l'autre pour des raisons diamétralement opposées le second jour, et enfin la ballade au bord de la rivière le troisième jour, ballade romantique pour l'un mais meurtrière pour l'autre... le style est élégant, la mélodie languissante, on sent l'atmosphère humide et étouffante de la rivière, puis l'odeur du sang, son côté poisseux qui transparaît dans la mélodie.
Et je tairai une grande partie de moi si je ne parlais pas de tom mcrae... le pilier de soirées entre filles à ronchonner contre nos petits copains, le temple de nos lamentations, le bourreau de nos soirées déprime. Car si vous ne l'êtes pas en l'écoutant vous le devenez et si, par malheur, vous êtes déprimés, il vous assènera le coup de grâce. Les mélodies de guitares et de basse grinçante vous déchirent le coeur et le choc ultime vient de sa voix tout aussi gémissante mais ô combien attirante.
puis viennent les chansons moins significatives mais dont on aime les interprètes de façon inconditionnels:
Sarah Brightman pour la diva blue,( mais si souvenez vous la dame en bleu avec plein de tentacules dans le cinquième élément) une voix de soprano qui part en live dans un opéra furieusement rock, donnant toute sa mesure sur scène
et je ne parle pas de la BO de moulin rouge avec ses reprises presqu'aussi intéressantes et originales qu'ont pu l'être les originaux à leurs sorties... roxanne, the show must go on, your song, et petite digression, il n'est pas possible d'évoquer la musique sans parler de la beauté des images ainsi que la drôlerie de l'univers moulinrougesque qu'a réussi à créer Baz Luhrmann...
Prenez Tracy Chapman (qu'on l'aime ou non), aucune chanteuse ne peut prétendre vous avoir fait ignorer un tremblement de terre. Parce que j'adore la chanson she's got her ticket, parce que nous étions absorbées par les paroles, la musique et le personnage, nous avons naïvement cru qu'il s'agissait des tremblements liés aux trépignements de la foule exaltée... et avons raté un tremblement de terre... qui dit mieux que ça?
et pour finir, le medley le mieux peaufiné (à mon humble avis), qui fait sourire les pop rockeurs, qui fait rêver les doux dingues et qui représente un cauchemar pour la prononciation, à savoir Israël Kamakawiwo'ole pour somewhere over the rainbow mêlé de what a wonderful world... Rien que pour le plaisir d'entendre sa voix chaude teinté d'accent jamaicain sur un rythme reggae rendant encore plus bercante une chanson magnifiquement écrite...
je m'excuse par avance pour les chansons et les situations que j'ai omis, mais n'ai-je pas parler de mémoire poussiéreuse?
et je finirai par ça: si certaines chansons vous sont inconnues mais que vous êtes tentés par de nouveaux horizons musicaux, que vous avez le goût du risque, me faites un minimum confiance, cherchez et écoutez, vous comprendrez...

samedi 8 septembre 2007




parce que j'ai stressé, parce que j'ai angoissé et parce que tout c'est bien passé ( d'après le sondage à la sortie des urnes!!), je voulais ce petit mot pour dire que cela a été chouette de se retrouver loin de tout, de voir que mes ami(e)s ne se sont pas noyés dans le flot réanimatoire, de passer une soirée agréable... merci!

mercredi 8 août 2007

une suite de petits riens...

écrire pour rien, au sujet de petits riens, parce qu'on a envie de rien, parce qu'on ne pense à rien? les riens du tout foisonnent dans notre journée et pourtant une somme de petits riens assombrissent notre humeur... alors qui sont ces riens?
"tu penses à quoi? -à rien..." faux archi-faux il est impossible de ne penser à rien (et d'ailleurs la réponse attendue, pour cette question est " à toi..." hi hi!)
"tu veux quelque chose? -rien..." et là encore il s'agit d'une réponse de complaisance... l'Homme est un éternel insatisfait qui veut toujours quelque chose en général, et ce qu'il n'a pas en particulier.
prenons les riens que l'on déteste, un visage: l'épaisseur des sourcils, des paupière tombantes, des pommettes trop prononcées, un nez crochu, un grain de beauté poilu, un double menton. des petits riens qui font que l'on définit très hativement qui est beau et qui ne l'est pas sans tenir compte de l'harmonie que crée cette somme de petits riens. un tic verbal, une expression qui ressort souvent au cours d'une conversation, une voix nazillarde, un débit rapide et saccadé, qui nous permettent de cataloguer notre interlocuteur sans tenir compte de la réaction de défense banale et quasi constante entre deux personnes qui discutent pour la première fois ensemble. une odeur, un parfum entêtant, un petit rien dans l'air... il faut savoir que tous les parfums n'ont pas la même odeur sur la peau, il s'agit d'une alchimie subtile entre la peau et la fragrance (Amarige, non mais!)... et certains sentent mauvais, il n'y a pas toujours d'excuse...
prenons les petits riens qu'on adore, le café que l'on pose sous votre nez alors que vous êtes matinalement grognon et prêt à mordre quiconque passera trop prêt. il vous rend le sourire... la voiture que vous avez prêté et que l'on vous rend avec deux heures de retard mais nettoyée et le plein fait. il vous rend le sourire... la personne, même pas un ami, que vous acceptez de dépanner à contrecoeur et qui vous remercie chaleureusement en vous rendant service à son tour.
ces petits riens sont souvent le fait des autres, et même si rien ne sort de rien, le contact à autrui est source de création: de rires ou de larmes, de cris ou de mots doux, de gaieté ou de lamentations... Rien n'a aucune saveur, c'est insipide, la sonorité est dure, le mot est parmi les plus courts. Rien est une finalité mais en même temps une ouverture tant il est malléable. Rien nous appartient, il est ce que nous en faisons, il suit notre bon vouloir et signifie ce que l'on veut lui faire dire...

alors si l'envie vous prend, débutez une collection de petits riens, les agaçants, les charmants...

mardi 24 juillet 2007

la pluie

Après la météo clémente de ces derniers mois, avril et mai ayant été quasi caniculaires, il semblerait que juin ait décidé de compenser par un déluge perpétuel. On voudrait savoir éviter la pluie, entre les gouttes se glisser... Mais j'aime la pluie... j'aime marcher dans les flaques en trempant le bas de mon pantalon, voire d'émettre des bruits incongrus à chaque pas du fait de l'inondation lié à une lame de fond traitresse... j'aime que ma veste soit ruisselante d'eau, que mes vêtements soient trempés tant il pleut, que mes cheveux collent à mon visage et rebiquent en séchant, que mes joues rougissent par la fraicheur de l'eau. Tant à marcher sous la pluie, le visage offert... Qui n'a pas la nostalgie de ces après-midi d'enfance passés à sauter à pieds joints dans les flaques, à jouer à qui sera le plus mouillé? Qui osera dire qu'il n'apprécie pas de se coucher avec le bruit de la pluie qui tombe sur tous les objets exposés, sur le carrelage de la terrasse, sur les pots de fleurs, le toit des voitures stationnées, un vélux... personne? je m'en doutais... Savourer une couette chaude et sèche lorsqu'éclate un orage d'été. Le ciel s'illumine, le tonnerre retentit, l'air est moite, les odeurs se font plus prononcées. Car au bruit s'associe l'odeur... L'odeur de la pluie. L'herbe mouillée, le foin fraichement coupé, les pois de senteur, les clématites, les glycines et même les revêtements de sol... autant d'odeurs qui ne sont jamais mis autant en valeur que pendant une averse, l'odeur la plus chimique devenant grisante sous l'effet de la pluie.
Le soleil perce les nuages, j'attend la prochaine averse avec impatience...

vendredi 15 juin 2007

pardon

pardon, je suis laconique ces temps-ci. Je m'entraine à ne pas parler, puisque c'est le mutisme qui semble l'attitude juste à adopter au boulot en ce moment. Et la Thailande me parait tellement lointaine, tellement irréelle, qu'il me semble y être allée dans une autre vie... J'ai l'impression qu'il y a ma vie d'avant et ma vie maintenant. Nous connaissons tous cette expression: "aujourd'hui est le premier jour du reste de notre vie". En fait il s'agit tout simplement de l'instant présent... nous faisons des choix, nous prenons des décisions, bonnes ou mauvaises qui vont bouleverser le cours tranquille du reste de notre existence. C'est le battement d'ailes de papillon au Mexique qui provoque un tsunami au Japon. J'arrête avec les citations foireuses (je m'autorise un brin de vulgarité, soit mais c'est mon blog!). En fait je me plains, c'est vrai et j'ai à la fois tort et raison. Tort car je n'ai pas été suspendu et l'intégrité de mon travail n'a pas été remise en question, et raison car je suis obligé, tous les jours, de retourner travailler. Je côtoie des personnes que j'exècre, ces mêmes personnes qui, pendant des années, ont été mes ami(e)s. Je n'ai rien de plus à dire, ceux qui me connaissent savent que je ne pardonne pas facilement une offense et jamais une trahison...

rapatriement en thailande, 3 magnifiques jours

la thailande: sa religion et ses temples

















et ses toutous sacrés qui font la sieste!








sa fontaine trônant au milieu du square (mon dieu! c'est pas coca-cola!)










la vue de ma chambre d'hôtel









son centre commercial hype


son mur végétal, façon-celui-du-musée-qui-est-sur-le-quai-branly









bangkok by night

in the morning: admirez les métros, sur deux niveaux

mmm, la piscine, mes pauvres pieds couverts d'ampoules la regrette encore (piscine au 5ème svp!)
















le métro vu à un niveau inférieur










on se croirait dans les petits passages parisiens!










ça c'est l'envers du décor








et enfin les temples sauvages où l'on offre toujours quelque chose à l'une de leurs nombreuses divinités pour s'assurer prospérité, santé, bonheur etc...

samedi 9 juin 2007

L'INFAMIE

eh voilà, un grand jour est arrivé... pour tous ceux qui me connaissent, c'est chose exceptionnelle, les mots me manquent... je suis muette d'indignation, je suffoque de rage, je tremble de colère. Tous ceux qui travaillent au sein d'une équipe me comprendront!
Quatre de mes collègues ont été suspendus hier jusqu'à leur passage en conseil de discipline. Suspendus grâce à des éléments fournis par leurs propres collègues (donc les miens par la même occasion!). Nous faisons un métier difficile, épuisant parfois physiquement, parfois moralement. Si nous devons en arriver à nous méfier les uns des autres (bien que l'on sache parfaitement qui est derrière ce coup de tatane!) je ne donne pas chère de l'avenir du service... Ce qui me dépasse dans cette histoire, c'est l'absence de honte qu'ils peuvent ressentir. Ils se tiennent devant nous, ces Judas, fièrement, droits comme des i, libres défenseurs des pauvres patients qu'à priori nous sacrifions sur l'autel de notre bêtise et de notre inconséquence. Ils nous regardent droit dans les yeux et nous accusent, nous, en silence, de ne rien faire. Bien que je leur souhaite très vite d'ouvrir les yeux sur leurs actes méchants et purement gratuits, je ne me fais guère d'illusion... Ils sont médisants, sûrs d'eux et de leurs appuis, et pire que tout, à mon sens, la haine se voit sur leur visage, elle déforme leur traits jusqu'à les faire apparaitre, enfin! sous leur vrai visage.
Petit exercice de style: mettons nous à leur place (allons! c'est virtuel et temporaire! courage...)j'ai dénigré mes collègues, je suis passé derrrière eux à l'affût de la moindre petite erreur, j'ai photocopié des feuilles afin d'accumuler des preuves. Seul concession à leur faire et encore! c'est qu'on le leur a demandé (le cri du coeur: c'est pas moi qu'ai eu l'idée!!!): je me tiens donc devant mes collègues dont je sais que certains sont très amis avec les accusés, je suis contrainte de travailler avec eux, de leur parler: mes jambes trembleront de même que mes mains, je sursauterai dès que l'on m'adressera la parole, mon visage sera luisant à cause des sueurs froides qui inonderont ma tenue, j'aurai également le regard fuyant... je m'isolerai, je me ferai aussi discrète qu'une souris... En un mot, j'aurai tous les symptômes de la honte!
et le plus beau de tout ça, c'est qu'en réalité il n'en est rien... aucun symptôme n'est apparu, si ce n'est encore plus de mensonges de leur part, ultime preuve de leur fourberie. Nous, commun des mortels, avont une conscience qui mine de rien, si elle se manifeste rarement, nous aide à reconnaitre lorsque nous portons atteinte à l'intégrité d'autrui... Eux non! Sont-ils humains? Serons nous donc gravement déconsidéré si nous nous mettons à leur niveau et répondons à leurs accusations par le même type d'accusation?
La Rochefoucauld a dit:" nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent". Ils veulent nous faire croire qu'ils agissent dans l'intérêt des patients en ressortant des histoires bénignes et vieilles de deux ans, mais ne nous y trompons pas, c'est la haine envers les accusés qui est la première de leur motivation... et la seule...
Quelle avenir est à envisager pour notre service si la délation devient un mode de fonctionnement? Que faire si les lettres de cachets reviennent à la mode? Si l'on refuse aux accusés le droit d'être confrontés à leurs accusateurs?

si quelqu'un a une réponse...

jeudi 31 mai 2007

Oups!!!

ouh lalàhhh!! suite à de nombreuses demandes de ma copine julie qui, je n'en doute pas, sera la première à lire ce message, j'adresse de sincères excuses à mes ami(e)s qui lisent mon blog pour les avoir autant délaissés (pas mal pour une impro, hein?? je sais je m'améliore...). Aussi pour faire dans l'originalité (et parce que je n'ai pas trop le temps là maintenant tout de suite...) je ne vais pas écrire, mais écrire sur ce que j'ai l'intention d'écrire... (??) bref, un plan...
malgré mon silence, il faut savoir que ces deux derniers mois ont été bien rempli, un voyage en Thaïlande (et pas de détour par les prisons parce que j'ai rencontré un bel éphèbe qui m'a fourgé son surplus de bagage rempli de cocaïne! suis intelligente, moi...) un cure d'amaigrissement éclair suite à une pizza chez un italien dont je tairai le nom (mais c'est à Eschau et y'en a qu'un, alors...), des situations on ne peut plus cocasses liées à l'obtention du permis de conduire par le troisième âge... Grr!!
tout un programme!

allez je vous laisse sur votre faim mais je fixe un délai... tout cela avant le 22 juin!!!

vendredi 30 mars 2007

J'aime la Bretagne, j'aime son vent, j'aime son parfum, j'aime sa verdure, j'aime ses falaises, j'aime ses plages, j'aime son humidité persistante même par beau temps... j'apprécie le fait de se chauffer au bois, de devoir attendre pour avoir de l'eau chaude, de vivre dans une maison datant de 200 ans dont le délicat fumet d'humidité suinte des vieilles pierres et s'imprègne dans mes vêtements et cheveux!
Mais bon sang! toutes ces choses que j'aime en général font que j'exècre ce séjour en particulier. Je déteste ce crachin persistant qui rend mon humeur aussi morose et terne que la couleur du ciel. Je n'en peux plus de cette humidité (que dis-je, pour certains jours, un vrai torrent , oui!) de cette langueur qui s'insinue jusqu'à la moëlle. Même ma verve se tarit, le stylo se durcit dans ma main et la plume rechigne à glisser sur le papier. "les sanglots longs des violons de l'automne(...)" Apparemment, ici, c'est un éternel automne.
J'aime la Bretagne, j'aimerai la Bretagne... une fois que j'en serai loin!

vendredi 2 mars 2007

courir...
pour certaines personnes, une nécessité... sentir ces pieds s'échauffer au contact de la terre ferme, sentir ses muscles se détendre, s'assouplir, s'allonger au cours de l'effort, avec pour but ultime d'éliminer les calories savamment dégustées... les tartes au citron, les cheesecake de grand mère, les cordons bleus de 10 cm d'épaisseur... Mmm un régal pour la bouche et un désastre pour la balance...
donc courir, une nécessité... et un plaisir?
à votre réveil (matinal ou non c'est au choix) vous voyez le soleil qui s'infiltre sous les volets, vous vous pelotonnez sous la couette en vous disant qu'on est très bien là où l'on est... vous vous sentez pleine d'énergie pour la journée magnifique qui s'annonce... puis vous vous souvenez que untel ou untel vous ennuie et que pour être calme fraiche et bien disposée, vous avez besoin d'évacuer stress et énergie en surplus sous peine de montrer un visage tendu et crispé que vous n'auriez jamais voulu montrer.
donc vous vous levez et allez enfiler directement votre pantalon et votre t-shirt spécial course à pied... puis vient le rituel de la chaussette ( d'abord la chaussette droite, pour ceux qui se souviennent!) et des chaussures... vous prenez garde à coincer les clefs dans un endroit sûr.
ça y est vous êtes dehors! le soleil réchauffe votre visage et vous vous élancez. Malgré le soleil, vous exhalez de la vapeur. Parfois la rage et l'énervement peuvent laisser penser que l'on part rapidement avec une bonne cadence mais en fait pas du tout. La course à pied vous force à prendre un rythme lent et détendu afin d'échauffer muscles des cuisses, mollets et pieds. Ce qui détend dans le fait de courir c'est de sentir la maitrise de son corps, vous le sentez s'étirer, vous vous permettez alors d'allonger la foulée, d'accélérer le rythme et à ce moment-là le stress et l'énervement s'envolent à chaque pas. Vous maitrisez puis vous évacuez... et là vous prenez vos aises, vous allongez indéfiniment la foulée et vous voyez le paysage défiler. Vous restez concentré malgré tout sur votre respiration car le point de côté n'est jamais loin, tapis dans un coin à guetter le moindre écart de votre part...
le vrai plaisir de courir c'est ça: ne pas aimer, le faire quand même et y trouver du plaisir voire une certaine beauté dans l'effort...

mercredi 7 février 2007

cuisinesquement tien...

Recette de la tarte aux bisous…
Prendre un fond de bisous tendres… bien tendres… voire très tendres…
Le passer au four, pas trop violent, pour que les bisous soient chauds…
Préparer à part un assortiment de gros câlins (vérifier en goûtant avant…),
De caresses (ne pas regarder au nombre…)
De regards doux (plus ils sont doux, plus la tarte sera bonne…)
Brasser ce mélange longuement… très longuement…
Recouvrir le fond de tarte, laisser déborder si nécessaire,
Quand l’ensemble est prêt, le recouvrir d’un coulis de tendresse,
Passer à table (ou sur le canapé, c’est bon aussi) !
Bon appétit,
J’ai faim …

Cuisinesquement tien.

vendredi 2 février 2007

le 01 février 2007

aujourd'hui est le premier jour de l'arrêt de la cigarette dans les lieux public, en général et à l'hôpital en particulier... et bien sûr, il y a eu quelques dérapages! on m'a demandé si ma connerie était congénital. Bien que j'adore mes parents, je pense être suffisamment grande pour que si je sois traitée de conne, ils ne soient pas impliqués. Je n'arriverai jamais à comprendre comment des personnes intelligentes choisissent de s'aliéner à un bout de papier mâché recouvert de goudron et de nicotine... et ça plusieurs fois par jour!
en réa il faut quitter le service pour sortir fumer: nous disposions d'une pièce, en face de la réa, qui permettait de s'asseoir, et de fumer au chaud dans un endroit ventilé. La pièce ayant été fermé (fumé?) dès ce matin, ils dûrent s'exiler... et l'agglutination de ces fumeurs, parqués devant une porte en tirant le plus vite possible sur la cigarette coincés entre le bout de leurs doigts bleuis par le froid, est comique d'où mon amusement et ma remarque moqueuse, me valant donc d'être traité de conne!! ceci devant un surveillant, trouvant l'incident insignifiant si j'en juge par son manque de total réaction, lui pourtant si prompt à rétablir un "minimum de correction dans sa réa". Apparemment certains ont droit aux dérapages verbaux et aux insultes et pas d'autres!!
Pour tout dire je pense avoir passée l'âge de me faire traiter de conne, je ne le tolère plus de mon père, alors encore moins d'un quinquagénaire bedonnant affublé d'un moustache dont il recourbe l'extrémité entre ces doigts pour qu'elle garde une forme de trompe d'éléphant (ne manquerai que les favoris pour compléter le tableau!) ceci est mon quart d"heure de vengeance, car je sais parfaitement qu'il ne s'excusera pas, et, étant rancunier de surcroît, il risque d'y avoir des représailles (s'il n'y en a pas je me considèrerai comme quitte)!
mais si la cigarette est apparemment leur équivalent du Saint Graal, je préfère nettement la version Indiana Jones à la version nicotinesque!! voire Kaamelott, qui, si elle frise le ridicule, le fait volontairement...
On dit que le ridicule ne tue pas, alors longue vie à tous!!

mercredi 31 janvier 2007


Quoi de plus normal que la sonnerie du réveil pour vous tirer du sommeil… quoi de plus normal qu’une main jaillissant de sous la couette afin de faire taire l’importun… quoi de plus normal que de se rendormir… Moins normal est la truffe qui émerge du fond du lit afin de saisir délicatement entre ses crocs, la source du vacarme matinal , truffe appartenant à une tête de petite taille appartenant à un chien de non moins petite taille, répondant au nom de Une. Une fois le réveil bien saisi, l’animal tourne légèrement sa tête afin d’être au dessus du visage de l’endormie… et lâche l’objet. S’ensuivent de violentes vociférations entraînant la chute brutale du chien sur le tapis au bas du lit ainsi que l’émergence d’un corps de sous les draps… Le mien.
Bien que j’apprécie énormément mon chien, j’en viens à redouter le moment où mon réveil sonne. Je comprends qu’il puisse être désagréable pour un chien de sortir se geler les pattes à 5h du matin mais en aucun cela n’est ma faute ! ce qu’elle refuse de comprendre, je le vois dans ces yeux tous les matins. La seule chose qui la console c’est que, qui dit réveil matinal, dit petit déjeuner matinal. Et elle ne me garde pas rancœur très longtemps, du fait surtout, qu’une fois partie travailler, elle se recouche pour une grasse matinée, méritée selon elle.
Une est une femelle Jack Russel de deux an et demi, que j’ai eu à l’âge de deux mois et qui pendant les 18 premiers mois de sa vie, n’a eu de cesse de tout détruire en mon absence. Cela va des deux fauteuils du salon, attaquée de façon très symétriques, à la table basse sur laquelle elle s’est un jour juchée, afin de gratter jusqu’à creuser un trou ( je possède toujours cette table) , en passant par tous mes vêtements quels qu’ils soient. Il n’y a pas eu un jour pendant deux mois sans que je ne me promène avec un soutien-gorge dont les bretelles avaient été grignotées, puis soigneusement raccommodées par mes soins.
Passant outre ces détails, Une est un chien remarquable par son intelligence, qui sait s’adapter aux circonstances, notamment parce que j’ai crains pendant longtemps de la laisser seule. Je l’emmène lorsque je cours, fais du vélo, fais du cheval, fais de la randonnée.


Le seul endroit où je ne l’emmène pas est au travail, lieu où je passe la moitié de ma vie.

aujourd'hui fanfare en réa, à notre âge c'est fou comme on peut être bruyant. Et c'est pas un compliment! ne savais plus qui criait le plus fort, les nanas ou les fumés (désolée pour le jargon mais pas envie de traduire!!)...


le silence de la maison est assourdissant quand on rentre, du coup... en fait c'est assourdissant dès que l'on claque la portière de la voiture, on bascule alors dans une bulle, avec effet aquarium, qui est autrement assourdissant que l'éternel fond sonore de la réa... Et ce n'est pas ma brave Shayo qui va m'accueillir bruyamment, à peine un bref battement de queue avant de se diriger lentement mais fermement vers la porte pour la sacro-sainte ballade de retour du travail.

c'est une journée type...