nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

mardi 18 septembre 2007

la musique est le plus cher de tous les bruits...

Il est des airs qui vous trottent dans la tête, il est des airs qui embaument notre esprit de souvenirs et nous laissent emprunt d'une langueur douceureuse. Un air significatif, des paroles évocatrices, une mélodie persistante... pas une chanson insistamment agaçante qu'on a entendu récemment et dont on ignore le titre. Non! une mélodie, des paroles qui nous transportent dans un tourbillon mélodique vers un passé trop longtemps relégué au fond de notre mémoire, sous la couche ennuyeusement poussiéreuse des broutilles qui rythment notre vie d'adulte, sans égale mesure avec l'importance de la douce folie de notre jeunesse.
Pour nos 20 ans nous sommes allées à Tahiti. Alors que certains ramènent des coquillages dans leurs valises, nous avons eu l'idée folle de revenir avec tahiti mais de façon indélébile... un tatouage... parce que moins sûre de moi, je suis passé la première. mon tatouage étant simpliste, j'ai eu mal mais ce fut fini en peu de temps. Pour annc ce fut différent, son symbole marquisien plein de rond et de délié lui valut un tatouage long et douloureux. J'ai vu son visage se crisper, sa respiration se couper et pour finir les larmes lui monter aux yeux. Pour avoir moins mal ne dit-on qu'il faut détourner son attention de la douleur. Alors nous avons commencé à fredonner pour nous deux sally's pigeon, chanson qui a rythmé notre adolescence parce que nous adorions la voix de cyndi lauper et parce que justement le sujet de cette chanson loin d'être les pigeons, c'est l'amitié... et ce fut drôle parce que ça a marché. Annc s'est mise à fredonner et moi aussi, nous n'avions aucun mérite, nous connaissions (nous connaissons!) ces paroles par coeur... et le vilain tatoueur a vu son cabinet s'éteindre pour écouter la voix rauque des deux adolescentes attardées que nous étions à l'époque (je sens que tu bondis, ma belle!). Et quel silence! la mélodie de sally's pigeon a flotté dans l'air bien après notre départ...
Puis viens le temps de la douce folie estudiantine et avec elle ces fêtes déjantées. Nous étions assez douées annc et moi, mais nous avions décidés que nos capacités gestuelles en matière de chorégraphie ne devaient pas trop déborder du cadre intimiste de mon chez moi (en tout cas je l'ai décidé pour nous deux!). Et c'est là, qu' american pie, entre en scène... car cette chanson par l'irrévérence de ces paroles et la frénésie de sa mélodie nous a entrainé dans une chorégraphie folle. imaginez le duo féminin de deux corps qui se déhanchent, se trémoussent, se croisent et se décroisent... american pie est indescriptible, il faut l'avoir vu pour le comprendre, il faut avoir participer pour l'aimer. De même que murder on the dance floor, qui m'a séduite moi par son rythme et sa mélodie et qui a séduit annc par son clip: à la base il s'agit d'un concours de danse auquel la chanteuse participe et dont l'objectif premier est de se débarrasser de tous ces concurrents... tout y passe, l'enlèvement, l'empoisonnement, la blessure... et la chanteuse gagne mais face à une salle vide et surtout avec quatre pas de danse tellement simplistes que cela faisait hurler de rire les allumés de la piste que nous étions (sommes?).
where the wild roses grow, une anthologie celle-ci... il nous aura fallu quatre années et internet pour trouver la signification d'une phrase du refrain que nous étions incapables de traduire et pour cause, nous l'avions mal interprêté. Ce fut le point de départ de recherches approfondis et d'intenses réflexions sur la langue anglaise. Et s'il est vrai que cette chanson reste dans ma mémoire, c'est également parce que la voix chaude de nick cave, planifiant le meurtre jour après jour de kylie minogue, est envoûtante. Parce que la structure de la chanson est original: nous avons le point de vue du chasseur sur sa proie et celui de la victime qui rencontre un brave gars, le premier jour, puis l'attrait qu'ils éprouvent l'un pour l'autre pour des raisons diamétralement opposées le second jour, et enfin la ballade au bord de la rivière le troisième jour, ballade romantique pour l'un mais meurtrière pour l'autre... le style est élégant, la mélodie languissante, on sent l'atmosphère humide et étouffante de la rivière, puis l'odeur du sang, son côté poisseux qui transparaît dans la mélodie.
Et je tairai une grande partie de moi si je ne parlais pas de tom mcrae... le pilier de soirées entre filles à ronchonner contre nos petits copains, le temple de nos lamentations, le bourreau de nos soirées déprime. Car si vous ne l'êtes pas en l'écoutant vous le devenez et si, par malheur, vous êtes déprimés, il vous assènera le coup de grâce. Les mélodies de guitares et de basse grinçante vous déchirent le coeur et le choc ultime vient de sa voix tout aussi gémissante mais ô combien attirante.
puis viennent les chansons moins significatives mais dont on aime les interprètes de façon inconditionnels:
Sarah Brightman pour la diva blue,( mais si souvenez vous la dame en bleu avec plein de tentacules dans le cinquième élément) une voix de soprano qui part en live dans un opéra furieusement rock, donnant toute sa mesure sur scène
et je ne parle pas de la BO de moulin rouge avec ses reprises presqu'aussi intéressantes et originales qu'ont pu l'être les originaux à leurs sorties... roxanne, the show must go on, your song, et petite digression, il n'est pas possible d'évoquer la musique sans parler de la beauté des images ainsi que la drôlerie de l'univers moulinrougesque qu'a réussi à créer Baz Luhrmann...
Prenez Tracy Chapman (qu'on l'aime ou non), aucune chanteuse ne peut prétendre vous avoir fait ignorer un tremblement de terre. Parce que j'adore la chanson she's got her ticket, parce que nous étions absorbées par les paroles, la musique et le personnage, nous avons naïvement cru qu'il s'agissait des tremblements liés aux trépignements de la foule exaltée... et avons raté un tremblement de terre... qui dit mieux que ça?
et pour finir, le medley le mieux peaufiné (à mon humble avis), qui fait sourire les pop rockeurs, qui fait rêver les doux dingues et qui représente un cauchemar pour la prononciation, à savoir Israël Kamakawiwo'ole pour somewhere over the rainbow mêlé de what a wonderful world... Rien que pour le plaisir d'entendre sa voix chaude teinté d'accent jamaicain sur un rythme reggae rendant encore plus bercante une chanson magnifiquement écrite...
je m'excuse par avance pour les chansons et les situations que j'ai omis, mais n'ai-je pas parler de mémoire poussiéreuse?
et je finirai par ça: si certaines chansons vous sont inconnues mais que vous êtes tentés par de nouveaux horizons musicaux, que vous avez le goût du risque, me faites un minimum confiance, cherchez et écoutez, vous comprendrez...

samedi 8 septembre 2007




parce que j'ai stressé, parce que j'ai angoissé et parce que tout c'est bien passé ( d'après le sondage à la sortie des urnes!!), je voulais ce petit mot pour dire que cela a été chouette de se retrouver loin de tout, de voir que mes ami(e)s ne se sont pas noyés dans le flot réanimatoire, de passer une soirée agréable... merci!