nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

dimanche 28 mars 2010

La vie en Rose... framboise!

ou comment égayer un couloir tout simple...

Comme qqn dit toujours: dégageons les angles!

au final...
sympa...
malgré un petit contretemps!
(devrais les poursuivre pour publicité mensongère: peinture pour 5/6m2 en monocouche! Ai à peine couvert péniblement 3m2 et suis bonne pour une seconde couche...
Mais bon, la couleur est sympa!)

samedi 20 mars 2010

Le caïd de la cour de récré...

Il me revient souvent ces derniers temps certaines scènes de mon enfance. Surtout des images concernant mon petit frère, la maternelle et ses relations avec ses copains. Je revois le visage crispé de mes parents à la sortie de l'école après un rapide entretien avec l'institutrice. Je revois la lassitude de leur regard lorsqu'ils faisaient la leçon à mon frère sur son comportement. Je revois la lueur d'irréalité flotter dans leurs yeux face à ce petit gringalet blond à l'air angélique. Cet enfant, si calme par ailleurs, semblait se transformer en brute dès le portail de l'école franchit. Enfant qui adorait jouer à la bagarre avec ses copains. Enfant dont les copains étaient nettement plus "étoffés". Copains qui rentraient chez eux le sourire aux lèvres mais les vêtements troués, couverts de boue, le poil un brin hirsute... Les parents, curieusement, n'avaient guère le sourire aux lèvres! Le caïd de la cour de récré...


Je me souviens sûrement de ces instants parce qu'actuellement, je vis avec un fauve. Pas le blond avec une crinière et un rugissement à tomber du lit (...quoique?) mais celui avec une couette blonde, une bouche pleine de dents, maitrisant la marche sur deux jambes, faisant curieusement l'autiste profonde à l'énonçé du mot "Non". Je ne compte plus les baffes, les coups de tête dans le nez, les lunettes, les cheveux tirés, le nombre d'objets jetés à terre pour exprimer son mécontentement, les cris et les hurlements... Même si la situation tend à s'arranger, cela reste un cap difficile à gérer par moment. Mais curieusement, elle n'adopte pas ce comportement à la crèche. Elle préfère pousser et pincer ses copains... D'où une certain appréhension de ma part lorsque je vais la récupérer, ne sachant pas à l'avance à quel sauce je me mangerai. Même si je sais qu'il n'y a que des explications à lui donner et re-donner et re-re-donner, etc... Même si je sais que c'est une phase normale chez un enfant qui découvre la frustration, j'ai dû mal à tolérer le changement de ma fille agréable et souriante en petit démon qui griffe et fait tomber les autres pour observer les effets de la bêtise qu'elle sait être en train de commettre... Bien que le personnel de la crèche dédramatise la situation du fait de leur longue expérience, je me sens comme la mère du caïd de la cour de crèche... Et j'aime pas!