nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

mercredi 8 août 2007

une suite de petits riens...

écrire pour rien, au sujet de petits riens, parce qu'on a envie de rien, parce qu'on ne pense à rien? les riens du tout foisonnent dans notre journée et pourtant une somme de petits riens assombrissent notre humeur... alors qui sont ces riens?
"tu penses à quoi? -à rien..." faux archi-faux il est impossible de ne penser à rien (et d'ailleurs la réponse attendue, pour cette question est " à toi..." hi hi!)
"tu veux quelque chose? -rien..." et là encore il s'agit d'une réponse de complaisance... l'Homme est un éternel insatisfait qui veut toujours quelque chose en général, et ce qu'il n'a pas en particulier.
prenons les riens que l'on déteste, un visage: l'épaisseur des sourcils, des paupière tombantes, des pommettes trop prononcées, un nez crochu, un grain de beauté poilu, un double menton. des petits riens qui font que l'on définit très hativement qui est beau et qui ne l'est pas sans tenir compte de l'harmonie que crée cette somme de petits riens. un tic verbal, une expression qui ressort souvent au cours d'une conversation, une voix nazillarde, un débit rapide et saccadé, qui nous permettent de cataloguer notre interlocuteur sans tenir compte de la réaction de défense banale et quasi constante entre deux personnes qui discutent pour la première fois ensemble. une odeur, un parfum entêtant, un petit rien dans l'air... il faut savoir que tous les parfums n'ont pas la même odeur sur la peau, il s'agit d'une alchimie subtile entre la peau et la fragrance (Amarige, non mais!)... et certains sentent mauvais, il n'y a pas toujours d'excuse...
prenons les petits riens qu'on adore, le café que l'on pose sous votre nez alors que vous êtes matinalement grognon et prêt à mordre quiconque passera trop prêt. il vous rend le sourire... la voiture que vous avez prêté et que l'on vous rend avec deux heures de retard mais nettoyée et le plein fait. il vous rend le sourire... la personne, même pas un ami, que vous acceptez de dépanner à contrecoeur et qui vous remercie chaleureusement en vous rendant service à son tour.
ces petits riens sont souvent le fait des autres, et même si rien ne sort de rien, le contact à autrui est source de création: de rires ou de larmes, de cris ou de mots doux, de gaieté ou de lamentations... Rien n'a aucune saveur, c'est insipide, la sonorité est dure, le mot est parmi les plus courts. Rien est une finalité mais en même temps une ouverture tant il est malléable. Rien nous appartient, il est ce que nous en faisons, il suit notre bon vouloir et signifie ce que l'on veut lui faire dire...

alors si l'envie vous prend, débutez une collection de petits riens, les agaçants, les charmants...