nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

mercredi 29 avril 2009

mercredi 1 avril 2009

La très longue et interminable spirale de la LoOose...

ou pourquoi un petit nuage chargé d'humidité et d'humeur sombre se tient au dessus de ma tête, ou encore, comme le dit la chanson, pourquoi pleut-il toujours sur ma tête? où est passé le ciel azur, pourquoi pleut-il autant... C'est la question que, légitimement, je me pose depuis 10 jours... Tout commence bien avec des vacances méritées et un départ pour l'humide certes mais douce Bretagne... Trajet sans souci avec une halte très sympathique au nouveau domicile parisien de Tom et AnnC.
Le ciel s'assombrit avec une marée, un tsunami de caca comme seule Bébé sait le faire. Et là cela se gâte: après deux jours de labeur normal pour une machine à laver, celle-ci rend l'âme sans signe avant coureur, désertant devant l'ampleur de la tâche... Insensible à mes supplications puis mes menaces, j'ai dû me résoudre à faire la lessive à la main. (Et franchement, j'ai de plus en plus d'admiration pour les femmes du siècle avant dernier parce que mes biceps s'en souviennent encore ...). Cette cochonnerie de technologie m'a lâché à un moment critique et mes mauvaises ondes ont détraqué tout le matériel qui m'entourait, la télé puis l'antenne télé ayant légèrement disfonctionné. Même le bouchon du lavabo s'y est mis, impossible de vider l'eau, ai dû l'attaquer au couteau pour m'assurer sa pleine coopération (il a pris pour la machine à laver!).
Une légère éclaircie avec seulement une vilaine écharde passée inaperçue dans le doigt de Bébé, puis vient le ciel de traine... La halte de retour chez Tom et AnnC se fait sans Annc mais c'est un détail, nous enfilons nos chaussures et sac à dos, armé d'un plan de métro et de Paris et attention nous voilà... Tom ayant des collègues à diner pour bosser jusque tard dans la nuit, c'est dodo tôt car le départ du lendemain se fait également très tôt... Il faut savoir que le boulevard où habitent les copains accueille le marché le matin de notre départ et que le stationnement est interdit à partir de minuit, détail d'importance... Mais non non, selon eux, aucun souci avec ça, le marché commence tard et nous serons partis avant.
Seulement le ciel de traine amène dans son sillage une nouvelle perturbation, à savoir la tête de Tom dans l'entrebaillement de la porte et qui dit "Fred, ils enlèvent ta voiture...". Moi, à 1h20, je saute dans mes chaussures et dévale les 5 étages. Aie, ma voiture (et plein de copines à elle!) est déjà sur le camion, je saute sur le chauffeur (qui est en train de se faire agresser verbalement par les gens du quartier hautement intolérant à ces enlèvements nocturnes et bien décidés à donner leur avis sur la question même s'il ne sont pas concernés!) qui appelle les contractuelles en charge de ma voiture... Passe un car de police avec deux uniformes à bord qui s'arrêtent et me demandent si j'ai un problème (un seul?). Ca va peut être aller vite... je leur explique le problème toute seule comme une grande (Tom reste avec Bébé qui s'est réveillée). Les deux policiers me regardent d'un air navré et me disent que ce n'est pas eux qui s'occupent de ce genre de problème car en plus ils sont éthiquement contre ces virées d'enlèvement... Purée, dommage que je ne sois pas tombé sur eux!!!! Bon, la voiture est récupéré après paiement de la rançon, la contractuelle me souhaite une bonne journée (la formule de politesse en retour est resté coincé dans ma gorge!), ne me reste plus qu'à garer ma voiture ailleurs...
Après avoir tourné 5 mn en voiture, je la gare dans une avenue parallèle, repère sur le GPS le trajet de retour à l'appartement, part à pied avec juste un pull sur le dos et mon portefeuille à la main (pas maligne à 2h du mat')... Je marche 15 mn, croise quelques ivrognes qui injurient les murs, crachent par terre et finis par passer ma tête sous le rideau de fer d'un bar pour demander mon chemin... HAhaha! Je suis partie dans la direction inverse. M.... Inutile de dire que le trajet retour à la voiture se fait fissa... Je suis bien réveillée, il est 2h20, inutile d'espérer dormir... Je rentre à l'appartement récupérer l'ensemble des bagages, charger la voiture, dire au revoir et merci à Tom, et nous voilà seul sur les routes parisiennes... Le GPS m'aide à quitter Paris et ses con-tractuelles rapidement. Sauf que lui, il a l'air de les aimer! Parce que ce nigaud m'a fait tourner en rond entre l'entrée et la sortie et la re-entrée et la re-sortie de par et d'autre de la porte de Bagnolet... Arrgghh, la poisse me colle à la peau. Paris est quitté non sans mal...
Après les trombes d'eau, on peut se dire que le pire est passé! La fatigue se faisant sentir vers 5h et Bébé faisant sa nuit, une pause s'impose... Oups, le moteur coupé fait que la rejetonne, la moutard, la mouflette ouvre un oeil furibard imposant une reprise rapide du trajet retour.
Re-M...
Et là, un flash me tire de ma torpeur, hein, quoi, comment? mais j'ai le régulateur de vitesse à 120km/h, on est sur l'autoroute, c'est quoi ce P... de bordel de M... Mais c'est pas vrai, suis maudite par la technologie et la brigade de répression des automobilistes!!!!
Et c'est là qu'on se dit que plus jamais... plus jamais on ne prendra de voiture de notre vie, que plus jamais... plus jamais on ne sourira aux policiers que l'on croise, que le prochain qui nous parle de développement durable, on l'enverra faire notre lessive pleine de caca, à la main et avec des noix de lavage...