nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

vendredi 30 mars 2007

J'aime la Bretagne, j'aime son vent, j'aime son parfum, j'aime sa verdure, j'aime ses falaises, j'aime ses plages, j'aime son humidité persistante même par beau temps... j'apprécie le fait de se chauffer au bois, de devoir attendre pour avoir de l'eau chaude, de vivre dans une maison datant de 200 ans dont le délicat fumet d'humidité suinte des vieilles pierres et s'imprègne dans mes vêtements et cheveux!
Mais bon sang! toutes ces choses que j'aime en général font que j'exècre ce séjour en particulier. Je déteste ce crachin persistant qui rend mon humeur aussi morose et terne que la couleur du ciel. Je n'en peux plus de cette humidité (que dis-je, pour certains jours, un vrai torrent , oui!) de cette langueur qui s'insinue jusqu'à la moëlle. Même ma verve se tarit, le stylo se durcit dans ma main et la plume rechigne à glisser sur le papier. "les sanglots longs des violons de l'automne(...)" Apparemment, ici, c'est un éternel automne.
J'aime la Bretagne, j'aimerai la Bretagne... une fois que j'en serai loin!

vendredi 2 mars 2007

courir...
pour certaines personnes, une nécessité... sentir ces pieds s'échauffer au contact de la terre ferme, sentir ses muscles se détendre, s'assouplir, s'allonger au cours de l'effort, avec pour but ultime d'éliminer les calories savamment dégustées... les tartes au citron, les cheesecake de grand mère, les cordons bleus de 10 cm d'épaisseur... Mmm un régal pour la bouche et un désastre pour la balance...
donc courir, une nécessité... et un plaisir?
à votre réveil (matinal ou non c'est au choix) vous voyez le soleil qui s'infiltre sous les volets, vous vous pelotonnez sous la couette en vous disant qu'on est très bien là où l'on est... vous vous sentez pleine d'énergie pour la journée magnifique qui s'annonce... puis vous vous souvenez que untel ou untel vous ennuie et que pour être calme fraiche et bien disposée, vous avez besoin d'évacuer stress et énergie en surplus sous peine de montrer un visage tendu et crispé que vous n'auriez jamais voulu montrer.
donc vous vous levez et allez enfiler directement votre pantalon et votre t-shirt spécial course à pied... puis vient le rituel de la chaussette ( d'abord la chaussette droite, pour ceux qui se souviennent!) et des chaussures... vous prenez garde à coincer les clefs dans un endroit sûr.
ça y est vous êtes dehors! le soleil réchauffe votre visage et vous vous élancez. Malgré le soleil, vous exhalez de la vapeur. Parfois la rage et l'énervement peuvent laisser penser que l'on part rapidement avec une bonne cadence mais en fait pas du tout. La course à pied vous force à prendre un rythme lent et détendu afin d'échauffer muscles des cuisses, mollets et pieds. Ce qui détend dans le fait de courir c'est de sentir la maitrise de son corps, vous le sentez s'étirer, vous vous permettez alors d'allonger la foulée, d'accélérer le rythme et à ce moment-là le stress et l'énervement s'envolent à chaque pas. Vous maitrisez puis vous évacuez... et là vous prenez vos aises, vous allongez indéfiniment la foulée et vous voyez le paysage défiler. Vous restez concentré malgré tout sur votre respiration car le point de côté n'est jamais loin, tapis dans un coin à guetter le moindre écart de votre part...
le vrai plaisir de courir c'est ça: ne pas aimer, le faire quand même et y trouver du plaisir voire une certaine beauté dans l'effort...