nous y voilà enfin...
après quelques difficultés (beaucoup!) ai réussi à faire une page plus ou moins correcte mais qui risque de décevoir certains puristes, suis en nulle en informatique et si ma copine julie ne m'avait pas donné cette idée, ne vous infligerai certainement pas cette lecture...
pourquoi ne pas écrire tout simplement, on écrit des livres à quatres mains, comme une discussion entre deux amis, pour quoi ne pas le faire avec tous mes amis???
allez courage motivez vous...

que le spectacle commence...

(méfiez vous c'est parfois dans le désordre!)

Ma suite à moi

vendredi 15 juin 2007

pardon

pardon, je suis laconique ces temps-ci. Je m'entraine à ne pas parler, puisque c'est le mutisme qui semble l'attitude juste à adopter au boulot en ce moment. Et la Thailande me parait tellement lointaine, tellement irréelle, qu'il me semble y être allée dans une autre vie... J'ai l'impression qu'il y a ma vie d'avant et ma vie maintenant. Nous connaissons tous cette expression: "aujourd'hui est le premier jour du reste de notre vie". En fait il s'agit tout simplement de l'instant présent... nous faisons des choix, nous prenons des décisions, bonnes ou mauvaises qui vont bouleverser le cours tranquille du reste de notre existence. C'est le battement d'ailes de papillon au Mexique qui provoque un tsunami au Japon. J'arrête avec les citations foireuses (je m'autorise un brin de vulgarité, soit mais c'est mon blog!). En fait je me plains, c'est vrai et j'ai à la fois tort et raison. Tort car je n'ai pas été suspendu et l'intégrité de mon travail n'a pas été remise en question, et raison car je suis obligé, tous les jours, de retourner travailler. Je côtoie des personnes que j'exècre, ces mêmes personnes qui, pendant des années, ont été mes ami(e)s. Je n'ai rien de plus à dire, ceux qui me connaissent savent que je ne pardonne pas facilement une offense et jamais une trahison...

rapatriement en thailande, 3 magnifiques jours

la thailande: sa religion et ses temples

















et ses toutous sacrés qui font la sieste!








sa fontaine trônant au milieu du square (mon dieu! c'est pas coca-cola!)










la vue de ma chambre d'hôtel









son centre commercial hype


son mur végétal, façon-celui-du-musée-qui-est-sur-le-quai-branly









bangkok by night

in the morning: admirez les métros, sur deux niveaux

mmm, la piscine, mes pauvres pieds couverts d'ampoules la regrette encore (piscine au 5ème svp!)
















le métro vu à un niveau inférieur










on se croirait dans les petits passages parisiens!










ça c'est l'envers du décor








et enfin les temples sauvages où l'on offre toujours quelque chose à l'une de leurs nombreuses divinités pour s'assurer prospérité, santé, bonheur etc...

samedi 9 juin 2007

L'INFAMIE

eh voilà, un grand jour est arrivé... pour tous ceux qui me connaissent, c'est chose exceptionnelle, les mots me manquent... je suis muette d'indignation, je suffoque de rage, je tremble de colère. Tous ceux qui travaillent au sein d'une équipe me comprendront!
Quatre de mes collègues ont été suspendus hier jusqu'à leur passage en conseil de discipline. Suspendus grâce à des éléments fournis par leurs propres collègues (donc les miens par la même occasion!). Nous faisons un métier difficile, épuisant parfois physiquement, parfois moralement. Si nous devons en arriver à nous méfier les uns des autres (bien que l'on sache parfaitement qui est derrière ce coup de tatane!) je ne donne pas chère de l'avenir du service... Ce qui me dépasse dans cette histoire, c'est l'absence de honte qu'ils peuvent ressentir. Ils se tiennent devant nous, ces Judas, fièrement, droits comme des i, libres défenseurs des pauvres patients qu'à priori nous sacrifions sur l'autel de notre bêtise et de notre inconséquence. Ils nous regardent droit dans les yeux et nous accusent, nous, en silence, de ne rien faire. Bien que je leur souhaite très vite d'ouvrir les yeux sur leurs actes méchants et purement gratuits, je ne me fais guère d'illusion... Ils sont médisants, sûrs d'eux et de leurs appuis, et pire que tout, à mon sens, la haine se voit sur leur visage, elle déforme leur traits jusqu'à les faire apparaitre, enfin! sous leur vrai visage.
Petit exercice de style: mettons nous à leur place (allons! c'est virtuel et temporaire! courage...)j'ai dénigré mes collègues, je suis passé derrrière eux à l'affût de la moindre petite erreur, j'ai photocopié des feuilles afin d'accumuler des preuves. Seul concession à leur faire et encore! c'est qu'on le leur a demandé (le cri du coeur: c'est pas moi qu'ai eu l'idée!!!): je me tiens donc devant mes collègues dont je sais que certains sont très amis avec les accusés, je suis contrainte de travailler avec eux, de leur parler: mes jambes trembleront de même que mes mains, je sursauterai dès que l'on m'adressera la parole, mon visage sera luisant à cause des sueurs froides qui inonderont ma tenue, j'aurai également le regard fuyant... je m'isolerai, je me ferai aussi discrète qu'une souris... En un mot, j'aurai tous les symptômes de la honte!
et le plus beau de tout ça, c'est qu'en réalité il n'en est rien... aucun symptôme n'est apparu, si ce n'est encore plus de mensonges de leur part, ultime preuve de leur fourberie. Nous, commun des mortels, avont une conscience qui mine de rien, si elle se manifeste rarement, nous aide à reconnaitre lorsque nous portons atteinte à l'intégrité d'autrui... Eux non! Sont-ils humains? Serons nous donc gravement déconsidéré si nous nous mettons à leur niveau et répondons à leurs accusations par le même type d'accusation?
La Rochefoucauld a dit:" nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent". Ils veulent nous faire croire qu'ils agissent dans l'intérêt des patients en ressortant des histoires bénignes et vieilles de deux ans, mais ne nous y trompons pas, c'est la haine envers les accusés qui est la première de leur motivation... et la seule...
Quelle avenir est à envisager pour notre service si la délation devient un mode de fonctionnement? Que faire si les lettres de cachets reviennent à la mode? Si l'on refuse aux accusés le droit d'être confrontés à leurs accusateurs?

si quelqu'un a une réponse...